LE KINTSUGI
Le kintsugi (金継ぎ) est une technique japonaise qui remonte au XVIème siècle. Kintsugi signifie littéralement « rapiècement à l’or ».
D’un point de vue pratique, il s’agit de la restauration d’un objet brisé à l’aide d’une laque végétale (urushi en japonais), magnifiée par de la poudre d'or. L'or est posé sur les lacunes, les cassures et les fissures donnant ainsi naissance à un délicat réseau doré.
Les objets réparés au kintsugi sont utilisables dans les arts de la table et du thé.
La possibilité de consommer dans un objet restauré est caractéristique de la laque. En effet, il est généralement déconseillé d’utiliser des céramiques restaurées car les adhésifs sont souvent toxiques et peu résistants. Tandis que le kintsugi est résistant à l’humidité et à la chaleur, et il n'est pas toxique (la laque urushi est 100% naturelle).
Cette technique est adaptée à toutes les familles de céramiques (terres cuites, terres cuites glaçurées, faïence, porcelaine, grès).
LA MISE EN ŒUVRE
La technique du kintsugi nécessite l'utilisation de plusieurs laques japonaises (urushi), plus ou moins raffinées, ainsi que de la poudre d'or.
Les étapes du kintsugi sont les mêmes que pour une restauration classique : collage, éventuellement comblement de lacunes et enfin retouche à l'or. Des étapes intermédiaires existent cependant pour favoriser un bon maintien des laques sur la céramique (et en particulier sur l'émail).
Ce qui donne à la laque urushi une telle résistance à la chaleur et à l'humidité est en fait un séchage extrêmement long et méticuleux. Chaque étape de la mise en œuvre (entre 4 et 8) va nécessiter une semaine de durcissement dans une enceinte à température et humidité relative contrôlée. La laque va donc, pendant plusieurs semaines, se renforcer en absorbant l'humidité de l'air ; on dit qu'elle siccative.
Si vous désirez en apprendre plus sur l'historique et la pratique de cette superbe technique qu'est le kintsugi, n'hésitez pas à consulter cet extrait de notre mémoire de fin d'études : Extrait du mémoire (pdf). Ou bien cet article de Margot Gremillon (pour le web magazine Maze) pour lequel j'ai été consultée.
Ou alors contactez-nous. C'est une technique très belle et très intéressante apprise au Japon auprès d'un maître laqueur, et étudiée dans le cadre de notre mémoire de fin d'études.
LA MISE EN ŒUVRE DU KINTSUGI
La technique du kintsugi nécessite l'utilisation de plusieurs laques japonaises (urushi), plus ou moins raffinées, ainsi que de la poudre d'or.
Les étapes du kintsugi sont les mêmes que pour une restauration classique : collage, éventuellement comblement de lacunes et enfin retouche à l'or. Des étapes intermédiaires existent cependant pour favoriser un bon maintien des laques sur la céramique (et en particulier sur l'émail).
Ce qui donne à la laque urushi une telle résistance à la chaleur et à l'humidité est en fait un séchage extrêmement long et méticuleux. Chaque étape de la mise en œuvre (entre 4 et 8) va nécessiter une semaine de durcissement dans une enceinte à température et humidité relative contrôlée. La laque va donc, pendant plusieurs semaines se renforcer en absorbant l'humidité de l'air, on dit qu'elle siccative.